Ce parcours vise à:
Philosophe, spécialiste de la philosophie médiévale arabe et juive, professeur émérite de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne et à l’université Louis-et-Maximilien de Munich, il est membre de l’Institut de France.
Rémi Brague est également membre de l’Académie européenne des sciences et des arts.
Essayiste, il a notamment publié La Controverse : Dialogue sur l’islam aux éditions Stock et Sur la religion aux éditions Flammarion.
L’islam est la deuxième religion de France.
Souvent peu et mal connu, ce phénomène est souvent générateur de questionnements légitimes.
A ce titre, l’islam constitue l’un des défis majeurs que la France et l’Europe du XXI ème siècle doivent relever.
Il convient donc d’offrir des réponses à cette question capitale :
« De quoi l’islam est-il le nom ? »
Un éclairage sur l’islam contemporain tel qu’il se vit en France notamment sera proposé.
Ainsi que toutes les pistes envisagées pour tenter d’identifier les solutions pour relever ce défi : solutions internes et externes à l’islam.
Le cycle proposé courra sur 10 séances d’1h30 le lundi soir de 20h00 à 21h30.
Voici les grands thèmes qui seront exposés :
Les conquêtes furent-elles un miracle (VIIe s.) ?
La construction de l’Etat et de la religion, Shiites et Sunnites (VIIe-IXe s.)
Islamisation et désintégration de l’empire islamique (VIIIe-XIIe s.)
Les croisades et le choc mongol (XIe -XIVe s.)
Deuxième islamisation (XVe-XVIIIe s.)
Islam et modernité (depuis la fin du XVIIIe s.)
En sus, des séances spécifiques seront consacrées à toutes les questions que l’on se pose sur l’islam.
Qu’elles soient générées par des représentations réelles ou faussées.
A ce titre, on abordera les sujets si sensibles du voile, de la femme, de l’alimentation, du Djihad, de la violence etc.
Il sera aussi important d’aborder les parallèles et les différences qu’il y a entre l’islam, le christianisme et le judaïsme.
De même qu’il sera clé d’aborder la représentation que les Français / Européens se sont fait des musulmans à travers les âges afin de ne pas apposer une vision téléologique et anachronique à ce phénomène ancien.